Un templier
- Nicolas Voirin
- 16 oct. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 nov. 2024
Personnellement, j'ai toujours eu du mal avec les noms et les dates que je reçois en message. Ces détails sont difficiles à maîtriser, et je sais bien que cela peut affecter ma crédibilité si je me trompe. Pourtant, ici, j'ai dû me résoudre à citer des noms. Si mes propos s’avéraient incohérents, je m’en excuse par avance et vous invite à apprécier cette histoire comme une fiction.
Je suis Saint Jean Baptiste de la Tourelle, templier de 3ᵉ génération et il est temps pour moi de te raconter mon histoire.
Originaire d'une noble lignée, ma famille vivait au-delà du bassin d'Arcachon, près de la Dordogne. J'ai grandi au sein d'une lignée de templiers, héritant des coutumes et rites transmis de génération en génération.
Rien ne fut facile pour moi. Apprendre les noms, les lieux et les dates de nos ancêtres me demandait bien des efforts. Mais il était essentiel de connaître notre histoire : nous avions hérité de la richesse et des trésors de nos aînés, et il nous fallait savoir d'où tout cela venait pour éviter tout soupçon de vol.
À l’âge de 14 ans, des flashs me vinrent. Ces visions étaient-elles des vies antérieures ? Je ne sais pas, mais elles me montraient le passé de mes ancêtres. Je revis les guerres : la guerre de Cent Ans, les batailles en France, les combats à Jérusalem. Beaucoup de victoires, peu de défaites, mais d’immenses sacrifices.
Au travers de ces visions, j'ai aussi découvert les actions sombres de mes ancêtres en Terre Sainte. Chargés de gérer les territoires israéliens, ils ont soumis des familles et des innocents, se servant du nom de Dieu et de l’Ordre des templiers pour assouvir leur pouvoir. Une violence profonde, envers des innocents, des femmes et des enfants.
Un jeune garçon, qui avait souffert sous la main de mes ancêtres, lança une malédiction puissante :“Au nom du Seigneur véritable, que ces templiers périssent et subissent d’atroces souffrances, qu'ils quittent pour toujours notre terre natale.”
Cette malédiction, répétée par d’autres israéliens, finit par prendre effet. La fin de la guerre de Cent Ans signa la déchéance des templiers. Ils furent chassés, leurs richesses perdues, leurs biens confisqués.
Ma famille, plus rusée, avait caché ces biens au fil du temps dans des réserves secrètes. En changeant de nom et de lieux de vie, elle assura sa survie et brouilla les pistes. Nous avons ainsi traversé les siècles sans être découverts comme descendants des templiers.
Je suis Saint Jean Baptiste, comme tous les membres de ma famille, car nous appartenons à la lignée du templier Saint Jean. Je porte ce nom, et c’est le nom que je laisserai en héritage. Mes descendants existent toujours. Le secret est préservé, les reliques et savoirs ancestraux demeurent cachés, protégés des regards extérieurs.
